L'article paru en juin 2014 dans Mediapart sur les départs en cascade à l'Opéra de Paris provoqués par l'arrivée du nouveau directeur général n'ont rien d'étonnant mais les sommes mentionnées comme indemnités de départ paraissent extravagantes quand on sait qu'il s'agit d'argent public, même si elles sont en rapport avec le budget de cette institution culturelle, la mieux dotée de France par l'Etat, faut-il le rappeler.
Les dérives énoncées dans l'article sont inouïes, mais hélas, à leur niveau, beaucoup d'institutions culturelles subventionnées sont victimes de ce genre de dérapages. Il suffit de mettre le nez dans leur comptabilité et de passer quelques jours en leur seing pour s'en rendre compte.
A l'heure où les plus faibles sont incités à se serrer la ceinture, un grand ménage paraît nécessaire dans toutes ces institutions.
Cela réclamerait un peu de courage politique pour s'y attaquer vraiment.
Or, la plupart du temps, les autorités compétentes se contentent de lancer des audits dont le seul objectif est de créer un écran de fumée, le temps de faire retomber les éventuelles polémiques.
Il y aurait des pages entières à écrire sur le sujet.
L'article de Mediapart sur l'Opéra de Paris