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Alors qu'elle vient de dénoncer le recours arbitraire et préventif aux gardes à vue des personnes interpellées lors des dernières manifestations et leurs conditions indignes d'enfermement, dans son rapport annuel 2022, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté en France (CGLPL), Dominique Simonnot, reconnaît ce matin sur France Inter, qu'elle a un peu l'impression de "prêcher dans le désert face au gouvernement, face aux autorités", (...)".
"On sait tous que ça ne peut absolument pas durer, notamment dans les prisons, mais la catastrophe s'étend aux centres de rétention, aux hôpitaux psychiatriques et à d'autres secteurs.
"Au contrôle général, on est chargé de vérifier que les droits fondamentaux des personnes enfermées sont respectées : ça revient à défendre les droits de gens dont personne n'a rien à faire, ou pire, que les gens détestent, les déviants. Et on dirait que ces droits-là, c'est pas grave si on ne les respecte pas."
Femme engagée, libre et courageuse, Dominique Simonnot n'hésite pas à monter au créneau pour défendre les droits de ceux qui sont privés de liberté dans notre pays.
Espérons qu'elle ne le paiera pas le moment venu au prix de sa non-reconduction à son poste car depuis son arrivée, la CGLPL joue pleinement son rôle.
 
Tag(s) : #Lieux de privation de liberté, #France, #Contrôle, #Dominique Simonnot, #France Inter
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