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A 82 ans, après une longue période de dépression, Vladimir Horowitz fait appeler son manager Peter Gelb par sa femme Wanda Toscanini pour lui annoncer qu'il veut remonter sur scène.

En 1986, 60 ans après avoir quitté son pays natal, il retourne alors en URSS avec son piano et donne à Moscou un concert historique tant au plan musical que politique. En pleine perestroïka, la tournée d'Horowitz s'inscrit en effet dans le climat de détente qui marque les relations entre les USA et l'URSS.

Alors que Peter Gelb pensait un an avant la carrière d'Horowitz terminée après un concert exécrable au Japon, le génie du piano qu'il était a ressuscité de ses cendres et avec la jeunesse d'un enfant, il a joué les œuvres qu'il affectionnait le plus de Scarlatti à Rachmaninov en passant par Mozart, Chopin, Schumann et Moszkowski faisant la joie d'un public qui l'attendait depuis des décennies.

"Horowitz, le concert de Moscou" n'est toutefois pas la captation de ce concert mais une évocation à travers ce récital de celui que Martha Argerich qualifie à juste titre de "meilleur amant que le piano ait jamais eu".

Malheureusement, les œuvres sont toutes entrecoupées d'interventions de Daniil Trifonov, Martha Argerich, Peter Gelb et d'autres encore qui hélas n'apportent pas toujours grand chose.

Ecouter et voir Vladimir Horowitz à son piano reste malgré tout un vrai bonheur.

A voir sur arte.tv jusqu'au 14 novembre.

Pour compléter le documentaire d'arte sur le concert de Vladimir Horowitz à Moscou en 1986, voici le récital dans son intégralité et sans commentaire.

Malgré quelques imperfections, Horowitz reste Horowitz jusqu'au bout des doigts.

Tag(s) : #Musique, #Musique classique, #Piano, #Pianiste, #Concert, #Récital, #Vladimir Horowitz, #Moscou, #URSS, #USA
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