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Magnifique Ariodante de Haendel à l'Opéra national de Paris - Opéra Garnier mis en scène par le canadien Robert Carsen.

"Comme la vie pourrait être douce à la cour d’Écosse ! La fille du roi, Ginevra, aime le prince Ariodante d’un amour réciproque. Bientôt, leur mariage sera célébré. Mais c’est sans compter sur le plan diabolique du duc Polinesso qui, assoiffé de désir et de pouvoir, fait accuser la jeune femme d’infidélité pour nuire à sa réputation et écarter son rival.

Inspiré par un épisode d'Orlando furioso de L'Arioste, Georg Friedrich Haendel crée à Covent Garden en 1735 cet opera seria gorgé d’airs somptueux, tel le célèbre lamento "Scherza infida"." (Opéra national de Paris)

Dans la mise en scène à la fois sobre, élégante et claire de Robert Carsen, personne ne saurait oublier qu'on est en Ecosse. Le vert des décors, les kilts et les cornemuses sont bien là pour nous le rappeler.

L'histoire est transposée à une époque proche de nous, malgré un téléphone qui semble dater, où la famille royale d'Ecosse qui vit sous les feux des paparazzi et fait les choux gras de la presse à scandale nous fait bizarrement penser à celle des Windsors qui se trouve ainsi brocardée par le metteur en scène, entre autres dans la scène du musée de cire.

Le plateau vocal de cette production est excellent. La mezzo-soprano italienne Cecilia Molinari pour la première fois à Paris éclate dans le rôle titre écrit pour une femme. La soprano française Sabine Devieilhe est merveilleuse en Dalinda, la dame de compagnie de la princesse Ginevra. La basse italienne Luca Tittoto dans le rôle du roi qui fait ses débuts à Paris, et le ténor anglais Rupert Charlesworth dans le rôle de Lurcanio, le frère d'Ariodante sont également à signaler pour leurs très belles prestations. Personnellement, j'ai été moins sensible à celle du contre-ténor français Christophe Dumaux en Polinesso et à celle de la soprano américaine Jacquelyn Stucker en Ginevra, qui a d'ailleurs été sifflée par certains ce qui n'était tout de même pas mérité.

Les Chœurs de l'Opéra de Paris préparés par Alessandro di Stefano sont comme d'habitude excellents.

Les ballets chorégraphiés par Nicolas Paul qui rythment chacun des trois actes sont aussi très réussis. 

Quant à Raphaël Pichon qui dirige la production avec son ensemble Pygmalion, on peut dire qu'il rafle la mise tant il insuffle d'énergie tout au long des 3 heures 20 que dure l'œuvre.

A voir absolument s'il reste des places qu'on aime la musique baroque ou pas !

Photos Ariodante @ DR
Photos Ariodante @ DR
Photos Ariodante @ DR
Photos Ariodante @ DR
Photos Ariodante @ DR
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Photos Ariodante @ DR
Photos Ariodante @ DR
Photos Ariodante @ DR
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Photos Ariodante @ DR
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