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Je n'ai pas réussi à avoir de place au concert de Martha Argerich et Tedi Papavrami lundi 15 novembre à Nancy et je dois dire que j'en suis plutôt chafouin.

Les éléments se sont apparemment ligués contre moi, peut-être pour que demeure intact dans ma mémoire le souvenir encore si présent du seul concert auquel j'ai pu assister de cette grande dame du piano, il y 30 ans au Barbican Centre de Londres.

Pendant toute une semaine, le Barbican Centre fêtait Prokofiev avec le London Symphony Orchestra et à cette occasion Martha Argerich alors quinquagénaire au sommet de son art a joué l'un de ses chevaux de bataille à savoir le 3e concerto pour piano et orchestre sous la direction de Mstislav Rostropovitch.

Ce fut une telle expérience musicale et sensorielle que je me souviens encore où j'étais assis et quelle vue j'avais sur la scène. Pendant 30 minutes, je suis resté à la fois hypnotisé et électrisé par son jeu qui produit des miracles dans cette œuvre.

Par son charisme, son allure, sa beauté, encore aujourd'hui, son jeu sans pareil dans le répertoire qui est le sien et bien d'autres aspects de sa vie personnelle et artistique, elle est au piano ce que Maria Callas est à l'art lyrique, une étoile captivante pour le public du monde entier.

Alors, je lui souhaite de jouer encore longtemps comme elle le fait maintenant, enchaînant concert sur concert, et je me souhaite de pouvoir avoir au moins encore une fois la chance de l'entendre jouer.

Ci-après une captation récente (2018) du 3e concerto pour piano et orchestre de Prokofiev par Martha Argerich avec le Rotterdam Philharmonic Orchestra dirigé par Lahav Shani. Elle a joué des dizaines de fois ce concerto à travers le monde et en a réalisé plusieurs enregistrements qui font référence.

Tag(s) : #Musique classique, #Piano, #Concert, #Concerto, #Martha Argerich, #Prokofiev
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