Jamie Lee Curtis, portrait d'une actrice singulière et indépendante

Jamie Lee Curtis, c'est avant tout pour moi la superbe créature d'"Un poisson nommé Wanda" sorti en 1989 avec John Cleese et Michael Palin des Monty Pithon, un film que j'ai regardé des dizaines de fois sans me lasser.

Le documentaire d'arte sur l'interprète de Wanda permet de mieux faire connaissance avec cette star du film de genre qui a aussi joué dans des productions au succès planétaire.

Fille de deux monstres sacrés d'Hollywood, Toni Curtis et Janet Leigh, elle aurait pu mal tourner comme beaucoup d'enfants d'acteurs riches et célèbres.

Cependant, attirée par la comédie, atavisme oblige, elle a suivi son propre chemin en tant qu'actrice en commençant par des films de série B comme "Halloween, la nuit des masques" de John Carpenter qui a propulsé son cri pour toujours dans l'univers du film d'horreur, genre dans lequel elle s'est ensuite illustrée à plusieurs reprises (huit fois en tout pour Halloween).

Si en France, on a cru à un moment qu'elle avait disparu des écrans, c'est qu'elle préférait tourner dans des sitcoms pour la télé américaine afin de pouvoir se consacrer à sa famille, la priorité de sa vie.

Dotée d'une plastique parfaite, qu'elle n'a pas hésité à tourner en dérision, elle avoue toutefois avoir toujours été complexée par son visage, d'après elle de travers. C'est la marque d'un manque de confiance en elle remontant à son enfance et à l'absence de son père.

Aujourd'hui apaisée, elle a encore affronté le terrifiant tueur Michael Myers dans trois nouveaux épisodes de Halloween, le dernier en date "Halloween Ends" sorti cette année, pour le plus grand plaisir des fans.