"Meurtres sans ordonnance", ou la fin du pire tueur en série au cinéma

Entre autres spécialités, les Etats-Unis produisent beaucoup de tueurs en série.

Le film "Meutres sans ordonnance" de Tobias Lindholm ramène au devant de la scène l'un des pires ayant existé.

Charles Cullen, infirmier de son état, a en effet avoué avoir assassiné par injection létale 29 patients pendant les 16 années où il a travaillé dans différents hôpitaux du New Jersey, jusqu'à son arrestation en 2003.

Il aurait en fait commis des dizaines d'autres meurtres pour lesquelles aucune enquête n'a été diligentée par ses employeurs qui préféraient le licencier pour étouffer l'affaire plutôt que d'assumer un scandale.

Le film se concentre sur la dernière période de la vie de meurtrier de Charles Cullen.

Arrivé dans un nouvel hôpital, il fait la connaissance de Amy Loughren, une infirmière de son service en difficulté dont il va se rapprocher.

Parallèlement, dans leur service, des patients commencent à décéder de manière inexpliquée.

Encore une fois, l'hôpital voudra tout faire pour enterrer l'affaire. Cette fois-ci, ce sera sans compter sur la ténacité de deux inspecteurs qui vont tout faire pour faire éclater la vérité avec l'aide d'Amy Loughren.

De facture très classique, sans grand suspense, ni scènes effrayantes, le film vaut surtout pour l'interprétation d'Eddie Redmayne dans le rôle du meurtrier aux côtés de Jessica Chastain dans celui de l'infirmière.

La douceur du visage androgyne d'Eddie Redmayne ne peut laisser soupçonner le tueur en série qu'il cache. C'est ce qui le rend d'autant plus inquiétant.

Aujourdh'hui, Charles Cullen purge plusieurs peines de prison à vie dans le New Jersey. Il a 62 ans.

"Meurtres sans ordonnance" est à voir sur Netflix.