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Les films n'étant pas toujours diffusés partout en même temps, ce n'est qu'hier que j'ai vu "The Whale" de Darren Aronofsky avec Brendan Fraser.
Bien reçu par la critique et le public, le film ne m'a pas captivé pour autant.
A la disparition de son compagnon Allan, Charlie a sombré dans la dépression et souffre depuis d'une hyperphagie incontrôlée conduisant à une obésité morbide.
Il ne sort plus de chez lui et enseigne la littérature en visio sans se montrer à ses étudiants.
Au seuil d'une mort inéluctable, plusieurs personnes vont rentrer dans sa vie : sa fille Ellie qu'il n'a plus vu depuis qu'il l'a abandonnée elle et sa mère pour son amant, Thomas, un mystérieux jeune prédicateur, Dan, un livreur de pizza invisible et Mary son ex-femme, la mère d'Ellie. Pendant tout ce temps, Liz, la sœur d'Allan, médecin, prend soin de lui.
Huis-clos étouffant adapté de la pièce de théâtre de Samuel D. Hunter, le film de Darren Aronofsky pèche souvent par sa lourdeur, c'est le cas de le dire.
Pendant deux heures, on souffre littéralement avec cet homme écrasé par son corps de 272 kilos. Au bout d'un moment, ça devient difficile à supporter. C'est l'overdose et on aurait presque envie de vomir avec lui.
Heureusement, la fin, prévisible, est plus poétique qu'on aurait pu l'envisager.
Avec ce film, l'acteur Brendan Fraser, très populaire dans les années 90, revient au devant de la scène dans le rôle de Charlie, avec lequel il partage certains traits communs.
Rôle à Oscar, Charlie lui permet grâce à une interprétation magistrale de décrocher un Golden Globe et un Oscar, qui peuvent lui laisser espérer un retour au premier plan.
"The Whale" est encore à l'affiche dans une vingtaine de villes en France.
Tag(s) : #Cinéma, #Cinéma américain, #The Whale, #Darren Aronofsky, #Brendan Fraser
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