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Après François-Joël Thiollier, pour son concert d’ouverture, le festival Nancyphonies, essentiellement consacré au piano, recevait en juillet dernier deux autres pianistes d’exception : une valeur sûre en la personne de Philippe Bianconi, suivi quelques jours plus tard, par la révélation du dernier concours Tchaïkovski de Moscou, star montante de la nouvelle génération française du piano, Lucas Debargue.

Assurément ce sont deux styles et deux personnalités musicales bien différentes qui ont enflammé les soirées estivales de la cité grand-ducale en ce mois de juillet déjà très chaud.

A lui seul le programme de Philippe Bianconi aurait justifié le déplacement à Nancy. Les quatre Ballades de Chopin suivies du Carnaval de Schumann ont ravi tous les amoureux du piano romantique.

Bien que toutes superbement exécutées, la quatrième Ballade se révéla encore plus incandescente et bouleversante, dans l’interprétation du pianiste.

L’émotion y était d’autant plus palpable qu’il avait dédié le concert aux victimes des tout récents attentats de Nice, sa ville d’origine.

Le nocturne en si majeur opus 62 n°1 qui introduisit la deuxième partie du programme fut emprunt du coup d’une résonance toute particulière avant que le public ne soit transporté dans un Carnaval de Schumann, véritable kaléidoscope musical, aux vingt reflets changeants.

Philippe Bianconi aura eu raison de consacrer tout récemment un enregistrement au compositeur incluant ce cycle pour le label La Dolce Vita.

Quelques jours plus tard, c’est l’ébouriffant Lucas Debargue qui échauffait la Salle Poirel dans un récital passionnant sur lequel je reviendrai dans un autre article.

Crédit photo : Franck Fernandes/PhotoPQR/Nice Matin

Crédit photo : Franck Fernandes/PhotoPQR/Nice Matin

Tag(s) : #Musique
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