Rencontre avec Arielle Beck, jeune pianiste de 12 ans, aux Nancyphonies 2021

"Il y a une petite fille française qui est très remarquable, Arielle Beck. Elle joue magnifiquement, c’est quelqu’un de très extraordinaire… Une grande sensibilité. Un talent !" (Martha Argerich)

"Indissociable de l’histoire de l’art, la précocité n’en reste pas moins fascinante lorsqu’elle apparaît aussi naturelle et empreinte d’un équilibre et d’une intelligence artistique que l’on aimerait pouvoir apprécier chez nombre de solistes adultes. À 12 ans, Arielle Beck incarne la musique, tout simplement." (Nancyphonies)

Après un premier récital en automne, Arielle Beck est revenu enchanter le public des Nancyphonies le 27 juillet dernier avec un programme aux accents romantiques consacré à Mozart (Sonate n°9 K311 en ré majeur), Schumann (Trois Romances, op. 28) et Chopin (4 Mazurkas op. 24 et Ballade n°3 op. 47). Après trois bis, dont un 1er Scherzo de Chopin électrique et une Mazurka composée par Arielle elle-même pour Martha Argerich, la jeune fille a accepté de répondre à mes questions pour Radio Déclic. Elle parle de son parcours depuis l'automne dernier et en particulier pendant le confinement, de ce que les adjectifs "prodige" ou "surdoué" qu'on lui attribue lui inspirent, de ses projets à venir.

Philippe Beck, le père d'Arielle, a également accepté de partager au micro ses réflexions sur la parentalité d'un enfant précoce ou surdoué. Un partage d'expérience intéressant pour tous ceux qui vivent la même situation, quelle que soit la manifestation qu'elle prend chez l'enfant.