Les voix de Valérie Graschaire et Samara Joy donnent un final flamboyant à Nancy Jazz Pulsations, au Théâtre de la Manufacture.

Deux grandes voix du jazz ont clôturé en beauté la 49e édition de Nancy Jazz Pulsations au Théâtre de la Manufacture.

Valérie Graschaire, que le public de la région connaît bien, a illuminé de sa blondeur et de sa voix ample et chaude la première partie de cette soirée, en interprétant les compositions de son pianiste Pierre Alain Goualch.

Des morceaux, issus de son dernier album Wrap it up, qui sonnent comme des standards, très rythmés, où la chanteuse virevolte des notes les plus graves aux plus aigues, donnant lieu parfois à des envolées jouissives de scat.

Accompagnée en plus de son pianiste, par les excellents Diego Imbert à la basse, Frank Agulhon à la batterie et Patrick Manouguian à la guitare, la diva de l'Est et son quartet ont réjoui le public de La Manu.

Venue de New York, la jeune chanteuse américaine Samara Joy est une des révélations de ce NJP.

Accompagnée par un trio exceptionnel de musiciens presque entièrement français avec le pianiste Vincent Bourgeix, le contrebassiste Matthias Allamane et le batteur américain Malte Arndal, français d'adoption, elle transforme la Manu en club de jazz intimiste où elle alterne ballades et standards revisités du Great American Songbook qu'elle interprète de sa voix unique, à la fois chaleureuse et d'une grande clarté.

Entre chaque morceau, elle interpelle le public, raconte une histoire, introduit le morceau suivant avec toujours une pointe d'humour qui fait mouche.

Avec Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan comme bonnes fées, la jeune chanteuse new-yorkaise est promise à un bel avenir.