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Alors que la torpeur estivale va bientôt s’abattre sur les villes, Nancy et sa métropole offriront cette année de nombreuses occasions de se cultiver et de se divertir (cf. article précédent). Parmi les temps forts d’un agenda bien rempli, figure en bonne place le retour des Nancyphonies à son heure d’été habituelle après une édition automnale covidesque.

Avec le pianiste Hugues Leclère toujours aux commandes, qui se produira d’ailleurs vendredi 2 juillet avec Jean-François Zygel au festival de Froville, les Nancyphonies proposeront cette année 23 concerts du 7 au 30 juillet. Les festivaliers retrouveront avec plaisir les lieux qui font le charme de cette manifestation que ce soit le Kiosque du Parc de la Pépinière pour les concerts jeunes talents, le grand auditorium du Conservatoire et son rutilant Steinway de concert, la Salle Poirel et son acoustique exceptionnelle, mais aussi la salle du Centre socio-culturel de Seichamps qui sonne très bien, la Salle des Fêtes de Vandœuvre-lès-Nancy et l’Eglise Saint-Fiacre de Villers-les-Nancy et son orgue baroque contemporain.

Et pour faire résonner ces lieux, Hugues Leclère a respecté la formule qui fait le succès du festival, en programmant de jeunes pianistes au talent prometteur et de grands maîtres à la carrière confirmée.

Parmi les jeunes pousses, signalons entre autres Nicolas Bourdoncle (10 juillet), Samuel Bismut (25 juillet) et la benjamine Arielle Beck qui après avoir remporté un triomphe cet automne revient cette fois-ci enchanter le public de la Pépinière du haut de ses 12 ans (27 juillet).

Du côté des aînés, à moins d’aller tous les entendre, le choix sera cornélien.

Hugues Leclère a réussi à reprogrammer quatre artistes dont les récitals avaient dû être annulés cet automne : Giovanni Umberto Battel (12 juillet), Johann Schmidt (16 juillet), Antonio Soria en formation quintette (20 juillet) et Pascal Amoyel avec son spectacle sur Beethoven (24 juillet), de quoi effacer les frustrations de l’automne.

De retour également, Célimène Daudet, dans un programme original autour de deux compositeurs haïtiens (9 juillet) et le duo à quatre mains Dana Ciocarlie et Christine Baume-Sanglard (13 juillet) qui avait dû lutter lors d’une précédente édition contre les pluies diluviennes se déversant sur le site des Brasseries de Maxéville. Elles seront bien à l’abri cette année au Conservatoire.

Et s’il fallait une star, en voici une avec Lise de la Salle qui se produira le 21 juillet dans un programme sur le thème de la danse.

La musique de chambre, quant à elle, s’illustrera aussi aux Nancyphonies que ce soit en duo, en trio ou en quintette, avec entre autres le Trio Pascal (19 juillet), le duo piano-clarinette Repini-Mansuti (23 juillet) et l’Ensemble Les Virtuoses (26 juillet).

L’organiste Vincent Dubois, co-titulaire des Grandes Orgues de Notre-Dame de Paris, actuellement privé de son instrument, aura la joie de faire chanter le Grand Orgue de l’Eglise Saint-Fiacre de Villers-lès-Nancy le 28 juillet dans Bach, Mozart, Mendelssohn et Liszt.

« Last but not least », l’écrivain-musicien Pascal Quignard clôturera cette édition le 30 juillet avec Hugues Leclère dans un duo récitant-piano sur le thème du souvenir de l’être aimé, alternant des textes de l’auteur et des pages méditatives de Bach à Debussy.

Que cette nouvelle édition rencontre à nouveau le succès public qu’elle mérite !

 

 

 

Tag(s) : #Nancyphonies, #Festival, #Musique classique, #Piano, #Musique de chambre, #Nancy, #Lorraine, #Grand Est, #Hugues Leclère
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